Que faire quand on voit ce que les autres ne voient pas ? 

Dénoncer ? 

Souvent je vois des posts d’ami(e)s qui disent : « coup de gueule » « Il y en a vraiment marre de… » « Mais où va le monde ? »

Laisse-moi te raconter la fois où je me suis retrouvée seule, debout face à une salle qui m’accusait de … (Je ne sais plus vraiment de quoi, car il y a des moments comme cela, où le cerveau fait un black out et n’enregistre pas…)

Tout ce dont je me souviens, c’est que je me sentais droit dans mes bottes tout au long de ces minutes interminables où, debout face à tout le monde, j’étais assénée de critiques, de reproches et d’accusations…

C’était une salle de la première école de mon fils aîné. 

Laisser son enfant de 3 ans à l’école

Tu sais, l’école où tu déposes chaque matin ton tout petit enfant, sorti à peine 3 ans plus tôt de ton ventre. L’endroit où tu vas le laisser pendant de longues heures pendant que tu pars travailler. 

L’endroit où il est censé se sociabiliser. Apprendre à vivre avec d’autres enfants. Apprendre plein d’autres choses. L’endroit où il va dormir aussi, manger peut-être…

 

Premières séparations au moment de la rentrée. 

Après quelques semaines, un matin, mon fils s’est mis à pleurer. Il ne voulait pas y aller. Tu sais ce qui se passe dans ce cas, n’est-ce pas ? 

L’instituteur te dit : « Ce n’est pas grave. Ça va passer. » Je suis partie seule, ce matin-là. Lui, en pleurs est resté à l’école, moi, le cœur brisé. Je suis partie ce matin-là, en me faisant la promesse que cela ne se produirait pas deux fois. 

Alors, le lendemain matin, quand il s’est mis à pleurer et à dire qu’il ne voulait pas rester, j’ai dit : « Viens ! On s’en va. Et je l’ai ramené à la maison. »

Premier choix différent

Qu’est-ce que je n’ai pas entendu alors ! « Il fallait le laisser. Il va s’endurcir. C’est normal. » Le coup de « la maman fusionnelle  » (vous avez bien compris que c’est le pire défaut que puisse avoir une mère n’est-ce pas ?) .

Ce que j’ai fait, les jours suivants, c’est chercher et trouver des solutions pour l’aider et qu’il puisse retourner à l’école. (C’est comme cela que j’ai rencontré Caroline Holodenko Bron la première fois, kinésiologue qui nous a conseillé des fleurs de Bach.)

 

Et c’est ce qui est arrivé. Il s’est apaisé. Quelques jours sans école – les vacances arrivaient – et il a pu y retourner. 

L’histoire aurait pu s’arrêter là. 

Ce qui m’est apparu alors

Un jour que j’accompagnais une sortie, comme on propose aux parents de faire, je suis présente avant le départ. L’enseignant et la vingtaine d’enfants de 3 ans sont assis en cercle dans la classe. L’enseignant pose une question à l’un d’entre eux. Qui répond sans doute de travers. L’enseignant fait alors une moquerie et TOUS les enfants se mettent à rire de celui qui a mal répondu. Trois ans. 

Ils ont tous 3 ans. Un adulte et 20 enfants qui rient au dépens d’un seul d’entre eux. Je reste sans voix.

 

Au moment de monter dans le car, c’est le directeur de l’école, qui se moque d’une mère d’élèves en surpoids et la traite de pachyderme. 

Et je suis témoin muette de ces attitudes qui me font violence.

Et puis, au fil des semaines, des éléments me parviennent, des témoignages. Une rencontre avec une maman dans la queue au supermarché qui évoque des fessées aux enfants à la sieste.

 

Une histoire d’un enfant, puni, mis dans le couloir et tous les autres enfants sont passés devant en se moquant. 

Et puis mon fils, un jour, en rentrant de l’école qui me demande : « C’est normal que le maître, il a fait ça à la récréation ? »

 

Mon élan, à ce moment-là, a été de vouloir parler de tout cela avec d’autres parents. Le problème, c’est que dans cette école, les parents ne se parlaient jamais. 

Alors, j’ai voulu organiser une rencontre, pour pouvoir en parler. Et c’est à ce moment-là que les choses se sont retournées contre moi. 

Parce que j’y suis arrivée. Et j’ai transmis les informations qui m’étaient arrivées. 

Mais des parents étaient amis avec les enseignants. Et en tant que parents, personne n’avait envie de se dire que peut-être, ils laissaient chaque jour leur enfant dans un environnement pas forcément bienveillant. 

 

Et donc, ça s’est retourné contre moi. 

C’était moi qui n’allait pas et qui créait des problèmes là où il n’y en avait pas. Seule, face à une salle pleine des enseignants et des parents d’élèves. Accusée. Sans avocat. Sans le moindre avocat. Me sentant juste droite dans mes bottes.

 

Ce jour-là, j’ai capté que dénoncer, ce n’était pas pour moi. Il ne sert à rien de vouloir informer des gens qui ne veulent pas voir. 

L’actualité des dernières années va dans ce sens. À qui parlent les « lanceurs d’alerte » ? À celles et ceux qui pensent déjà comme eux non ? Quand les propos viennent juste confirmer..  

 

Ce jour-là, je me suis dit que je ferais mes choix pour moi (et mes enfants). Peu importe si quelqu’un me suit ou non, comprend ou non. À l’écoute intérieure de ce qui était juste pour moi. Et si mes antennes peut-être plus sensibles que d’autres, détectent violence et maltraitance là où je suis la seule à le percevoir, et bien, j’honore mes antennes et je fais les choix, mets en place les actions avec lesquelles je suis en accord.

 

Aujourd’hui, je ne dénonce plus. 

Mais ce que je peux te dire, c’est que ce qui est pourri, déviant, malveillant n’a plus la moindre place dans mon univers. 

 

Je te parle là d’une expérience d’il y a 17 ans. 

En 17 ans, je peux t’assurer qu’il y a eu du chemin de parcouru ! Je n’avais pas tous les outils qui sont aujourd’hui entre mes mains. Il y avait juste cette force de vie qui m’a fait me tenir droite et debout. 

Aujourd’hui, il y a toujours cette force de vie, et puis, en plus des outils. 

Guérison – évolution

Ceux avec lesquels je peux t’accompagner. Nous accompagner. 

Construisons, seconde après seconde, le monde dans lequel nous voulons vivre.

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